Conception: Léa Canu Ginoux
Chorégraphie et danse: Léa Canu Ginoux e Giovanna Velardi
Composition musicale: Philippe Festou
Musique: Chikako Hosada (violinista solista)
Création lumière: Pascale Bongiovanni
Scénographie: Léa Canu Ginoux & Pascale Bongiovanni
Producion: MEAARI
Co-produzione: FC@PIN.D'OC - Compagnia Giovanna Velardi (Italia)
Partenariat: Théâtre Nono - Marsiglia (Francia)
Avec des contributions de: Ballet National de Marseille (Francia), Le Transformateur - Ballet d'Europe Jean-Charles Gil - Allauch (Francia), Lieux Publics - Marseille (Francia), Centre d'Exploration Chorégraphique de la Colle de Nouvé - (Cabasse, Francia), Centre National de la Danse - Pantin (Parigi, Francia), Conservatoire Musique et Danse, Site Pablo Picasso (Martigues, Francia), Spazio Zut ! - (Foligno, Italia), Pôle 164 (Marsiglia, Francia), Teatro Scenario Pubblico, Cie Zappalà Danza - (Catania, Italia)
Dans l'abîme des labyrinthes cardinaux, tout un monde se dessine et s'abrège d'un pas l'autre pour cheminer vers un « être soi ».
Telle l'aiguille qui s'aligne sur le champ magnétique de la terre, je trace l'axe pas à pas. Pour le déconstruire.
J'imagine les multiples chemins possibles et autres que celui de l'idée fixe, de l'axe immobile. Le faire tourner, le renverser, le bousculer.
À travers la latence et la maturité d'un pas, je cherche à dévier la ligne.
Du nord au sud, d'est en ouest, les parallèles se transforment en courbes, les courbes en spirales, les spirales en tangentes.
Entre volonté et intuition, je marche pour insister, pour construire la faille et composer le vide, tel un chaos dessinant l'envol d'une affirmation.
La faille, expression du corps qui danse, qui s'éclate et s'ouvre, loin des codes, pour embrasser largement les questions liées à la course, à l'échappée.
Migrations du corps, migrations des peuples, des corps.
Violence et confiance en la quête d'un ailleurs, là ou l'individu, l'homme, se cherche pour vivre libre, dans sa
plénitude, en dépit de tous les obstacles.
S'orienter, se désorienter du vide au chaos, pour construire et reconstruire à travers l'explosion d'une violence contenue, le plein du devenir.